LA BRIGUELa Brigue avec un arrière-plan montagneux
©CRT Côte d'Azur France / Georges VERAN

La Mission Patrimoine de Stéphane Bern préserve les trésors de la Côte d'Azur

La Côte d’Azur possède un patrimoine culturel exceptionnel. La Mission Patrimoine, portée par Stéphane Bern, participe ardemment à sa valorisation et sa sauvegarde.

Entre mer et montagne, zoom sur 6 trésors de notre territoire chargés d’art et d’histoire.

Les chapelles des Pénitents Blancs à La Brigue

Aux portes du Mercantour, le village authentique de La Brigue est réputé pour son patrimoine remarquable. Et le territoire mentonnais regorge de trésors baroques. À l’image des deux chapelles des Pénitents Blancs qui sont le parfait exemple du baroque niçois. D’un côté, la chapelle de l’Assomption présente une façade de style Renaissance et un campanile à l’italienne. À l’intérieur, son décor de style baroque jouxte les peintures dédiées à la Vierge Marie. De l’autre côté, la chapelle de l’Annonciation est utilisée comme musée d’art religieux. On y trouve les plus importants reliquaires de la paroisse, des vêtements liturgiques et des ex-voto. La chapelle présente un plan en ellipse caractéristique de l’art baroque, avec des décors muraux et des faux marbres. Dédiés au mystère de l’Incarnation, ses décors sont illustrés par le cycle de la vie du Christ. Ces deux bijoux de l’art baroque ont été construits au XVIIIe siècle par la Confrérie des Pénitents Blancs, l’une des plus anciennes confréries du Comté de Nice.

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Le bastion de la Turbie à Villefranche-sur-Mer

Classée Monument Historique, la citadelle de Villefranche a été édifiée en 1557. Construit par le duc de Savoie, ce monument est unique en France. C’est le seul exemple complet de “fortification bastionnée à l’italienne” dont s’inspirera Vauban un siècle plus tard.

Joyau du patrimoine villefranchois, lebastion de la Turbie est une partie de cette fameuse citadelle qui trône face à la plus belle rade du monde. Il abrite le musée Volti. L’artiste s’inscrit dans la lignée des Rodin, Maillol ou encore Bourdelle. Amoureux de la femme, toute son œuvre rend hommage au corps féminin. Courbes et rondeurs sont pour lui les images même de l’art et de la vie.

Au cœur des casemates de la citadelle de Villefranche-sur-Mer, les courbes voluptueuses de ces grandes sculptures féminines faites de bronze et de cuivre forment ainsi un ensemble artistique exceptionnel qui se fond dans une architecture militaire unique.

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La forteresse troglodyte d’Aiglun

D’après Edouard-Alfred Martel, père de la géologie française, la forteresse troglodyte d’Aiglun possède une vue imprenable sur le plus beau site de France. Plus vaste forteresse recensée dans l’Hexagone, l’édifice, qui date du XIVe siècle, domine la haute vallée de l’Estéron. Sous la vertigineuse falaise triangulaire du Giet, sa barbacane, ses meurtrières et son imposant mur de courtine en fait un patrimoine rural unique en son genre. Souvent qualifié de mystique par les visiteurs, le site interroge encore aujourd’hui les historiens qui n’ont pas encore trouvé de consensus sur sa destination spécifique. Était-ce un bastion défensif de la frontière, un refuge militaire ou de brigands, un site de protection pour la population ? Située à la frontière du Royaume de France et des États de Savoie-Piémont, on sait cependant que la forteresse a été investie pour des usages de défense pendant plusieurs siècles. Au creux d’un canyon impressionnant, la bâtisse est donc le témoignage insolite d’un passé mystérieux sur la frontière franco-italienne. Au milieu des falaises et des montagnes érodées, la forteresse troglodyte d’Aiglun est incontestablement un site chargé d’histoire.

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Le château de Guillaumes dit “château de la Reine Jeanne”

Niché au cœur des Gorges Rouges du Cians et de Daluis, Guillaumes se place comme la porte d’entrée du val d’Entraunes et du Parc national du Mercantour. Construit au XIIIe siècle par Guillaume Ier qui avait décidé d’en faire un site de défense, c’est en 1235 que le château médiéval prend forme au travers de Raimond Bérenger IV.

Rattaché un temps aux Comtes de Provence, puis au Royaume de France, c’est en 1706 que le château est fortifié par Vauban. Cédé quelques années plus tard au Royaume de Piémont-Sardaigne, l’imposante structure militaire est détruite pour éviter d’être utilisée par les Sardes contre l’Etat français.

La reine Jeanne, quant à elle, a également participé à la légende. Si la peste noire a atteint le comté en même temps que son arrivée, la comtesse de Provence et reine de Naples a, selon la légende, assassiné ses maris. Suite à une prédiction, on raconte que la reine maudite retrouva ses enfants assassinés le soir de Noël. Folle de douleur, elle se jeta dans la vallée du Paillon en répandant une malédiction sur les villages alentours.

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Le moulin à vent de Berre-les-Alpes

Riche de son noble passé médiéval, Berre-les-Alpes fait partie de ces villages perchés qui domine l’arrière-pays niçois. À cheval entre les montagnes du Ferrion et du Mont Agel, le village se pare de quelques trésors. À l’image de son moulin qui se dresse au milieu des oliviers et des châtaigniers.

Longtemps abandonné, le moulin à vent de Berre-les-Alpes a pu renaître de ses cendres, porté par une association de passionnés et le Loto du patrimoine. La structure, montée à l’ancienne, permet de garder l’authenticité de l’édifice et de faire en sorte que les ailes et le toit tournent simultanément pour orienter le moulin en fonction du vent. Avec sa meule, il permet aujourd’hui de moudre les grains de blé de seigle ou d’orge. La production est ainsi intégrée aux fêtes locales comme la fête du pain, des châtaignes, permettant de remettre en route le cycle grains-farine-pain.

Lieu d’échanges et de rencontres, le moulin de Berre-les-Alpes est l’unique moulin à vent restauré des Alpes-Maritimes.

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Tour-Monastère de l’Île Saint Honorat

La Tour-Monastère de l’île Saint-Honorat est un joyau de l’archipel Lérins. Elle fait l’objet d’une demande d’inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Au milieu d’une nature préservée, la vieille tour fortifiée de l’Île, abritant un cloître et une chapelle, a été construite à la fin du XIème siècle afin de protéger le peuple des raids sarrasins. Quelque temps plus tard, la tour est transformée en un monastère ayant une silhouette aristocratique.

Aujourd’hui, la tour-monastère abrite une communauté de la Congrégation Cistercienne de l’Immaculée composée de 21 moines. Depuis le Moyen-Âge, ils prennent soin de leur domaine viticole de 8 hectares de vignoble. Vins et liqueurs y sont cultivés depuis 150 ans.

La mission Stéphane Bern accompagne les moines et lancent un appel aux dons pour restaurer la tour-monastère de l’Île Saint-Honorat.

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