Street art à Nice : un terre urbaine inspirante à explorer

Les artistes du street art voient en Nice un véritable paradis pour y créer leurs œuvres. Sur les murs et les façades, dans les quartiers, ou encore sur la devanture de certaines boutiques, l’art urbain participe ainsi à embellir la Cité des Anges et à s’ouvrir à une nouvelle culture.

Un niçois comme père fondateur du street art

Précurseur de l’art urbain et originaire de la Cité des Anges, Ernest Pignon-Ernest est un artiste engagé qui est considéré comme l’un des fondateurs du street art mondial.

L’artiste se distingue par son expression artistique exigeante et son engagement politique.

Sa démarche consiste à exacerber le potentiel poétique, dramatique et symbolique de la rue.

L’artiste essaye ainsi de saisir et d’appréhender autant les textures et les couleurs, que l’histoire et les souvenirs enfouis d’un lieu.

Touche-à-tout, autodidacte, amoureux du fusain et de la peinture, il n’hésite pas à photographier ses œuvres éphémères pour en garder une trace.

À Nice, la sculpture “Pepin, la déesse et la mer”, réalisée sur la base de croquis de Ernest Pignon-Ernest, est visible à la station de tramway Garibaldi.

Membre de l’Académie des beaux-arts, il contribue aujourd’hui à travers cette institution à défendre et à développer ce patrimoine artistique français précieux.

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Un patrimoine exceptionnel
à découvrir

Aux quatre coins de la ville, l’architecture d’époque de Nice s’associe parfaitement avec les œuvres des streets artistes.

Les nombreuses performances permettent ainsi à toutes les générations de se réunir et de rendre l’art accessible à tous.

D’un côté, le luxueux Château de Crémat, où l’artiste César Malfi a mis à l’honneur l’histoire de Nice et la colline de Bellet.

De l’autre, “Gaïa et ses papillons, une splendide représentation de la déesse de la mythologie grecque à la sortie de la Voie Mathis signée de l’artiste Otom.

L’œuvre invite, entre autres, à une réflexion sur l’environnement.

À Nice, cet art urbain s’est largement démocratisé, emmené notamment par Whole Street, une association dédiée au développement du Street Art sur la Côte d’Azur.

Un mur d’expression libre au pôle culturel “Le 109”

C’est une véritable galerie à ciel ouvert qui est désormais accessible aux amateurs de street art au “109” !

Après la présentation d’un premier mur d’expression libre en 2020 sur le terrain de basket du centre AnimaNice Las Planas, puis d’un deuxième sur l’avenue du XVème Corps, c’est un troisième qui a été inauguré au pôle des cultures urbaines “Le 109” à Nice.

Une partie du mur d’enceinte intérieur a ainsi été mise à disposition de 20 artistes graffeurs. Parmi eux, Annabelle Tattu, Otom, Nasica ou encore Brian Caddy.

Le mur d’enceinte du centre culturel du côté Boulevard Vérany a été inauguré, quant à lui, à l’occasion de la Journée de la Femme.

Les premières œuvres de ce mur d’expression ont été réalisées sur le thème de l’égalité femme-homme par neuf artistes du collectif Whole Street.

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César Malfi, le street artiste qui réenchante la ville

Faire changer la perception du street art et rendre la culture accessible à tous, voilà ce qui anime l’artiste niçois César Malfi.

Le campus Saint-Jean-d’Angely affiche ainsi une fresque géante qui rend hommage à la mythologie grecque, tandis que les visages éparpillés sur un fond bleu rendent un centre d’accueil pour sans-abris plus chaleureux et accueillant.

Dans le quartier des Moulins, l’artiste signe une fresque géante, inspirée de Marianne, de Catherine Ségurane et de la déesse Nikaia, sur une façade d’un immeuble. Intitulée “Liberté, égalité, féminité”, elle incarne l’engagement de César Malfi pour le droit des femmes.

Si l’artiste niçois puise son inspiration dans les grands chefs-d’œuvre, il les réinterprète en les adaptant au contexte actuel avec pour objectif de redonner tout son sens au street art, celui de l’entretien du lien social.

Partez à la découverte des plus beaux spots street art de Nice

Art éphémère par excellence, le street art marque ainsi les espaces urbains de la ville de Nice par ses œuvres discrètes ou de grandes ampleurs. Ce patrimoine culturel est à découvrir lors d’une visite commentée. Guidé par Andy, un vrai local de la French Riviera, embarquez pour un Nice Street Art Tour et découvrez la Cité des Anges sous un œil inédit !

À quelques pas du stade Allianz Riviera, on découvre également le rouge et le noir, couleurs de l’OGC Nice, version street-art. Une belle représentation du club et une fierté pour les supporters du Gym et l’ensemble des Niçois. Le tunnel de la gare, qui relie la rue de Villeneuve à l’avenue Durante, très emprunté tant par les piétons que par les automobilistes, est par ailleurs métamorphosé par 12 regards de Niçois et Niçoises, issus de cultures et d’horizons différents. La réalisation du street-artist Otom a embelli les murs de cet ouvrage souterrain, apportant plus d’humanité et de couleurs.

Si on commence par le regard d’un nouveau-né et qu’on termine par celui d’un centenaire, on retrouve aussi celui d’un banquier, d’un artiste, de gens connus et inconnus. En somme, de vraies gens, mais surtout, de vrais Niçois.