La Médiathèque de Callian vous propose une rencontre-dédicace avec Lucille Bordes écrivaine et enseignant,
qui évoquera son dernier roman : Que faire de la Beauté ?
Lucile Bordes est née en 1971 à Ollioules, près de La Seyne-sur-Mer, où elle est revenue vivre après des études littéraires à Nice puis à la Sorbonne. À la suite d’une thèse sur les rapports entre peinture et littérature au XVII e siècle, elle devient enseignante au collège et au lycée puis maître de conférences à l’université de Toulon.
Lucile Bordes écrit dès l’enfance parce que, dit-elle, « apprendre à lire, c’était apprendre à écrire, s’approprier le monde », mais elle n’envisage pas alors d’en faire un métier.
À la suite d’une pause dans sa vie professionnelle, elle participe à des ateliers d’écriture animés par Mireille Pochard à La Seyne-sur-Mer et se lance à son tour dans l’écriture. Elle suit alors une formation à l’animation d’ateliers et intervient dans des foyers d’animation populaire, des établissements scolaires et des médiathèques.
Elle est issue d’une grande famille de marionnettistes, un univers qui lui a inspiré Je suis la marquise de Carabas, paru en 2012 aux éditions Liana Levi (Prix des lecteurs de la Ville de Clichy, Prix Thyde Monnier de la SGDL). Ce premier roman accompagne la dynastie de marionnettistes forains qui animèrent le Grand Théâtre Pitou.
Avec Décorama (toujours aux éditions Liana Levi, Prix du deuxième roman 2015), Lucile Bordes interroge notre attachement aux lieux et la manière dont ils peuvent nous piéger, à travers une fable drôle, cruelle et émouvante, mettant en scène Georges, un agent immobilier qui n’en peut plus de ce monde qui change, qui bouge et va trop vite.
86, année blanche, édité en 2016 et finaliste du Prix Orange du Livre, raconte les suites de l’explosion nucléaire de Tchernobyl, à travers le regard de trois personnages féminins entre la France, la Russie et l’Ukraine.
Après Je suis la marquise de Carabas, Prix Thyde Monnier 2012, Décorama, Prix du 2e roman 2015 et 86, année blanche, parus aux éditions Liana Levi, on reconnaît ici son inventivité et la précision de son écriture
Manifeste pour une littérature audacieuse, Que faire de la beauté ? se lit aussi comme un émouvant portrait de femme dans une société aux repères abîmés.
Source:Festival Oh Les Beaux Jours.
Pour stationner en toute sérénité, le parking gratuit du Château Goerg est à votre disposition, ainsi que celui de Saint Roch situé en dessous de la Grande rue.
Sur inscription uniquement.
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