Après Venise, Paris, l’Afrique et l’Océan Indien, mon chevalet a choisi le pays de Fayence pour que je poursuive mon chemin de peintre. Plus précisément le plus haut des villages perchés du Var sauvage, qui a pour nom : Mons.
Pour la première fois dans ma vie, mes deux pieds s’arrêtent au même endroit avec la volonté de s’y ancrer. La lumière méditerranéenne éclaire ma peinture et me conforte dans ma quête de peintre. Je n’ai plus envie de reprendre la route. Je dépose mes huiles, mes pastels, mes fusains et mes pierres noires. Je peux ranger mes toiles immenses et préparer mes toutes petites œuvres, j’ai le temps, je me sens accueillie.