Scène intimiste Peillon Jazz FestivalScène intimiste à Peillon
©Bruno Tocaben

5 raisons de ne pas manquer le Peillon Jazz Festival

Rendez-vous du 28 juin au 01 juillet 2024

Le dernier-né des festivals de jazz azuréen est aussi le premier à démarrer la saison estivale ! Dès le 28 juin 2024, rendez-vous à Peillon, village perché à 376 mètres d’altitude, pour quatre soirées de concerts dans une ambiance “bœuf entre copains”.

La note bleue s’est emparée du village historique en 2021. Quatre soirées hors du temps où le jazz résonne entre les ruelles tortueuses. Plus de dix concerts programmés attirant quelque 500 festivaliers chaque soir et mobilisant une cinquantaine de bénévoles. Voilà cinq raisons pour ne pas rater ce rendez-vous estival devenu incontournable.

1 – Pour la programmation aux notes féminines

Pour la soirée d’ouverture du vendredi 28 juin, le saxophoniste Samy Thiébault – un artiste au “discours dansant entre la transe et le message spirituel” – proposera une “Création originale”. La chanteuse Robin McKelle prendra la suite pour ses “Impressions of Ella” (Fitzgerald), un voyage initiatique au cœur de l’Amérique, de la country au R&B.

Samedi 29 juillet, place à l’accordéoniste Christophe Lampidecchia et ses “French Colors” regroupant neuf compositions de la valse jazz au tango argentin en passant par des ballades hispaniques ou du bebop. Il sera suivi de l’artiste China Moses et sa “Black American Music” aux accents soul, jazz, blues, funk et rock.

Dimanche 30 juillet, le pianiste prodige de 17 ans, Giovanni Gambino, se produira en quartet avec son “Talent azuréen”. Le contrebassiste Clovis Nicolas interprétera ensuite  “The Contrapuntist”, mêlant ses deux formations jazz et classiques. Le pianiste Giovanni Mirabassi ponctuera la soirée avec son approche du jazz à l’italienne en compagnie du batteur et parrain du festival, André Ceccarelli, et du contrebassiste Thomas Bramerie.

Lundi 1er juillet, le guitariste Sylvain Luc proposera son “South Story” avec un quartet d’all-stars ! Et enfin, le pianiste Jean-Pierre Como offrira son “My Little Italy”, une soirée tendre, solaire et joyeuse pour clôturer le festival.

2 – Pour l’intimité du festival

“À Peillon, c’est le Festival du Cœur, explique le crooner Hugh Coltman, sur scène l’an passé. On ne cherche pas forcément les grandes scènes, mais l’émotion avec le public avant tout… 300 ou 1000 personnes, c’est la même chose. Ici, c’est très intimiste, j’ai adoré ! Avec plus de public, tu as besoin de faire plus de show…”

Ce festival pas comme les autres rend hommage au grand jazzman local reconnu internationalement, le contrebassiste Marc Peillon.

Un nom prémonitoire qui a inspiré la création du Peillon Jazz Festival à Peillon, village de l’arrière-pays niçois, à la suite d’une rencontre entre Jean-Marc Rancurel, le Maire de Peillon, et Alban Leloup, les deux co-fondateurs de cet événement.

Dans ce jazz club à ciel ouvert, les stars internationales sont copains avec les artistes locaux pour une programmation riche, orchestrée par deux passionnés de jazz, Alban Leloup et Thomas Layrac.

3 – Pour le village historique

Le vieux village de Peillon est un trésor classé, posé sur un piton vertigineusement escarpé. L’occasion de découvrir ses dédales de ruelles et passages voûtés jadis empruntés par les mulets… jusqu’à ce panorama incroyable surplombant le vallon de la Launa.

Sans oublier les fresques classées de Canavesio dans la chapelle des Pénitents Blancs. L’opportunité aussi d’emprunter de nouveaux sentiers de randonnées pour vous rendre jusqu’au Festival !

“Le lieu est inspirant, c’est un appel à faire de la musique… déclarait le pianiste Eric Legnini, l’an passé. Quand tu serpentes au village, tu vois le paysage autour, tu peux déjà imaginer combien ça va être unique ! Quand tu arrives au point culminant, tu te dis ‘Comme c’est beau !’ Ce village a une âme…”

4 – Pour la restauration savoureuse

Le four à bois communal centenaire crépitera pour l’occasion ! Pas moins de 22 kg de socca sont réalisées pendant le Festival !

Terrasse panoramique pour les gourmets ou stand de restauration rapide avec un foodtruck, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses !

Le foodtruck “A Feu Lent” proposera un barbecue argentin (viande grillée Angus, agneau, empanadas, calamars…).

L’Auberge de la Madone proposera un choix de snacking (pizza, pan bagnat, pissaladière) mais l’hôtel-restaurant, qui surplombe le lieu du concert, élabore également pour l’occasion deux types de “Menus Jazz” : bistronomie et gastronomie.

5 – Pour l’organisation sur-mesure

“Pendant six jours, tout le pays est mobilisé. Chaque année, Il faut relever le challenge de pouvoir acheminer tous les festivaliers en haut du vieux village – pas évident au vu du déficit en places de stationnement – grâce à la rotation de six mini-bus… Assurer l’accueil et toute l’organisation, ça ne s’improvise pas !” reconnaissent Jean-Marc Rancurel et Thierry Marre, coordinateur général du Festival.

Les bénévoles gèrent ainsi le stationnement auprès des trois parkings gratuits au pied du village aux abords de la place de la mairie.

L’acheminement est assuré gratuitement par des navettes, dès 15 heures.

Innovation cette année, un bus gratuit est également mis en place au départ de la gare routière à Nice à 17h30 (retour autour de minuit).

Attention, le nombre de places étant limité à 30, l’inscription est obligatoire par téléphone en mairie de Peillon au 04.93.79.91.04.

Infos pratiques :

Tarif unique de 29 euros chaque jour.
Gratuit pour les moins de 12 ans.

Billetterie sur place ou en ligne :

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